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Aujourd'hui... - d - Nouvelles FAQ

NOUVELLES QUESTIONS


Après avoir lu le livre Une alternative de société: l'écosociétalisme, j'ai compris que, d'un point de vue concret, l'IEM donnerait à chacun un compte bancaire électronique (rien de neuf) sur lequel l'IEM lui verserait son revenu en merci chaque mois (RS+RA) et que le titulaire ne pourrait faire que des retraits électronique grâce à un porte-feuille électronique (c'est une simple puce sur une carte de banque, je suppose). Les paiements en merci ne sont donc possible que par voie électronique.

A la page 139, vous dites que le CES sert, entre autre à absorber la monnaie déjà émises et distribuée aux individus sous forme de revenu social et rémunération d'activité. Si j'ai bien compris, le CES sert, entre autres, à détruire la monnaie?

Sachant que le monnaie et les paiements sont électroniques, pourquoi a-t-on besoin d'un CES pour la détruire après usage? Ne suffit-il pas de simplement rayer le nombre de merci utilisé à chaque paiement du compte IEM du consommateur?



REPONSE:

Lors d'un achat, bien ou sevice, le consommateur ne va pas payer directement celui qui lui "vends" le produit, mais l'IEM détruira sur son compte un montant "hors CES", augmenté du montant de la CES spécifique à ce produit...

La somme de tous les revenus d'activités "marchands" (RAm) doit correspondre à la somme de tous les prix "hors CES", alors que la somme de toutes les CES doit correspondre à la somme des revenus d'activité "non_marchands" (RAnm) augmenté de la somme des revenus sociétaux ( RS ) - j'oublie volontairement l'effet des loyers d'utilisation du foncier - afin que la monnaie créée soit équilibrée par la monnaie détruite (et l'inverse).



QUESTION
Donc, si je ne me trompe, le CES n'est pas indispensable pour détruire la monnaie et on peut imaginer un système écosociétaliste où le CES ne servirait que de taxe répréssive, sans jouer aucun rôle dans le financement des pouvoirs publics.


REPONSE:

En fait, non, il n'est pas possible d'imaginer une CES uniquement répressive, pour une raison simple: son rôle premier est de compenser la monnaie que l'IEM crée pour des activité non-marchandes.

Reprenons dans l'ordre. La monnaie est créée pour remercier le travail. Celui qui travaille est donc payé. Le montant de monnaie créée pour son travail est transféré sur ce qu'il a produit pour devenir le prix de vente. Il y a égalité entre la somme de monnaie disponible et la somme des prix de vente à la consommation. Nous sommes d'accord jusque là, je pense.

Considérons ce simple système. Il en résulte que seul celui qui travaille pour produire quelque chose qui se vend peut obtenir de la monnaie, et par là même consommer. Celui qui ne travaille pas, ou celui qui travaille sans rien vendre (service public par exemple), ne peut pas obtenir de monnaie, sauf à créer plus de monnaie que la somme des valeurs des biens disponibles.

Comme le sociétalisme se veut un système solidaire, il a choisi de créer malgré tout cette monnaie supplémentaire, et de compenser cette création "en trop" par une destruction additionnelle lors de chaque vente: c'est la CES.

Ainsi, la CES a d'abord comme rôle de détruire la monnaie des revenus non marchands. Ce rôle n'est pas modifiable sans créer de graves déséquilibre dans la masse monétaire. Par la suite, nous avons aussi adjoint une idée de modulation de la CES en "bonus-malus" environnemental, mais c'est accessoire dans le fonctionnement fondamental de l'écomonétarisme; la modulation est un outil de politique sociétale, pas une obligation structurelle. Il est possible d'imaginer une société responsable qui aurait un taux unique de CES sans produire d'objets néfastes, ou une société qui utiliserait la modulation pour d'autres buts (favoriser la natalité, ou réduire certains comportements "déviants"). Dans ce dernier cas, resterait à déterminer si cette société, bien qu'utilisant un système écomonétariste, serait écosociétale....

P.S.: en fait, il est possible d'imaginer utiliser la CES uniquement comme outil de pilotage, sauf que cela aurait pour résultat d'imposer la création ailleurs dans le système d'un autre prélèvement destiné à absorber les revenus non marchands (par exemple, un impôt, des droits ou taxes diverses, etc). Pourquoi faire compliqué à ce point, et retomber dans les travers de la fiscalité actuelle?

QUESTION

Sachant que l'on doit disposer d'un nombre de merci minimal pour pouvoir payer des revenus viatiques à tout le monde, on peut imaginer qu'il faille un total de merci supérieur à celui représenté par la valeur des biens et services produits. Le CES représente alors la différence entre le nombre de merci nécessaire et le nombre de merci disponible. On peut simplement régler le problème en faisant varier les prix en fonction de la demande. L'augmentation de la valeur du produit équivaut alors à l'imposition d'un CES.


REPONSE

Cette conclusion amène très exactement à décrire la nature et la fonction mêmes du CES.
Comme je précisé ci dessus, les critères utilisés pour faire varier la CES (donc le prix de vente final réellement payé par le consommateur) sont un choix politique. Cela ne change rien à la nature du mécanisme de la CES. Utiliser la demande pour faire varier la CES est un choix, et d'ailleurs ce critère fait aussi partie de ceux que nous aurions tendance à préconiser, mais il ne serait pas seul. Il est aussi possible d'imaginer tout un lot d'autres critères ; resterait alors à savoir si l'économie appliquant ces critères pourraient être qualifiée de sociétale. Je pense entre autres à des critères discriminatoires, d'appartenance à un parti ou un autre, favorables à l'accumulation du pouvoir ou de la richesse, etc. Tout est possible, et à ce jeu, c'est aux citoyens de rester vigilants.


QUESTION

Prenons-le cas d'un Français travaillant à l'étranger. Cela a été mon cas dans ma jeunesse et j'estime que cela permet de connaître les peuples étrangers et que ce peut être un enrichissement, même avec l'écosociétalisme. A mon avis, les économies faites lors de ce séjour pourraient être converties en mercis, de façon que l'intéressé puisse s'acheter une maison à son retour ou puisse entretenir celle qu'il possède. J'ai compris qu'avec l'écosociétalisme, il serait interdit de donner une maison en location, ce qui serait une rente. Mais le propriétaire devra payer le droit au sol et les réparations éventuelles. S'il donne sa maison en location, ne pourrait-il pas faire payer un loyer dont le montant serait la somme de ces deux éléments. Cette règle pourrait être étendue au cas de tous les bailleurs. Il ne serait plus nécessaire d'interdire l'héritage des biens fonciers.


REPONSE
le propriétaire peut, non pas vraiment louer son bien, mais concéder son droit au sol à un tiers, qui reprend donc à son nom l'ensemble des charges liées à l'usage du sol, et une partie (contractuellement: bail) des charges du bâti. Le bâti reste donc propriété du "bailleur", qui peut, selon les modalités règlementaires en vigueur, le récupérer sans compensation à verser au "locataire".

En aucun cas le propriétaire ne peut toucher de l'argent pour le fait d'avoir abandonné son droit à loger lui-même dans le bâti. C'est la collectivité qui reçoit, de la part de l'occupant, le droit au sol. Le contrat privé d'usage ne contient donc que les règles de partage des frais d'entretien.

De ce fait, tout propriétaire ne peut conserver l'usage exclusif d'un bien qu'à la condition d'en acquitter pleinement le droit d'usage du sol. Si il accumule les biens, il accumule aussi les charges, sans avoir jamais la possibilité de les couvrir par un loyer, et devra fatalement, dans un système qui limite le revenu maximum, soit concéder tout ou partie de ses droits au sol, soit vendre tout ou partie de ses biens immobiliers. L'accumulation forcenée de biens immobiliers est impossible.


QUESTION

J'ai une question sur la formation des prix. Page 71, il est écrit "Pour la détermination d’un prix, le temps de travail est multiplié par l’indice moyen de Rémunération d’activité de la population nationale". Page 101, il est écrit : "Toute vente de biens ou services par une entreprise privée à un autre acteur collectif est comptabilisée au prorata de l’unité produite comme vente au montant de la somme des achats effectués pour produire ces biens ou services (y compris amortissements et frais de fonctionnement) plus le RA des employés pour la durée de ce travail". Donc que prend-t-on le RA national ou le RA réel ayant servi à la fabrication du produit ou au service? Dans le premier cas, l'employeur ne pourrait faire jouer la concurrence sur les salaires, dans le deuxième, il ne pourrait le faire.

REPONSE

BLF: ma vision personnelle est celle de l'utilisation du RA moyen national. L'idée étant justement de briser la concurrence par les salaires. En effet, celle-ci entraîne une recherche des coûts les plus bas, donc, de la fiscalité sociétale et environnementale la plus défavorable (celle qui justement baisse les salaires), afin de tenter de compenser la hausse des prix imposée en parallèle par la dite fiscalité. Bref, laisser la concurrence par le salaire en place, c'est rester dans le même système de course perpétuelle à la vente de produits médiocres et inutiles. Au contraire, faire en sorte que le prix de vente soit le reflet mécanique du temps de travail, quel que soit le salaire réellement perçu par le travailleur, c'est laisser jouer à plein une autre concurrence : celle qui recherche la fiscalité sociétale et environnementale la plus basse, donc la plus profitable au bien commun.

Cette deuxième solution est certes plus difficile à mettre en oeuvre, et demande un certain travail de théorisation et de mise en place pratique (à travers entre autres une informatisation poussée des flux de valeurs). Mais d'une part les technologies nécessaires existent (ce sont celles des "objets communicants": téléphones portables, smartphone, ordinateur, wi-fi, etc), et d'autre part le gain social est énorme. Le jeu en vaut donc, à mes yeux, largement la chandelle.


Date de création : 09/12/2009 : 07:59
Dernière modification : 09/12/2009 : 07:59
Catégorie : Aujourd'hui...
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